Le premier ministre a arrêté fin septembre l’ordre de priorité des vaccinations contre la grippe AH1N1, tout en insistant sur le fait que les indications préconisées lors des autorisations de mise sur le marché (AMM) pour chaque vaccin seront "strictement" respectées.
La stratégie vaccinale vise à donner une protection maximale le plus tôt possible à certaines populations dans le souci de protéger les personnes identifiées comme vulnérables ainsi que les personnels de santé, médico-sociaux et de secours.
Ainsi comme l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois (famille et personnes assurant la garde de ces nourrissons), les professionnels chargés de l'accueil de la petite enfance (jusqu'à 3 ans) sont parmi les premières personnes prioritaires. Viennent plus loin dans la liste les personnels des établissements médico-sociaux comme les nourrissons de 6 à 23 mois révolus sans facteur de risque.
La vaccination n'est pas obligatoire. Elle ne peut donc être imposée à aucun professionnel ni à aucun enfant accueilli. Elle sera proposée à tout habitant souhaitant se faire vacciner, par le moyen d’un courrier précisant le lieu de la vaccination. Le tiers-payant sera intégral, c'est-à-dire sans aucune avance de frais. La campagne de vaccination débutera, mi-novembre "au fur et à mesure de l'arrivée des vaccins" en commençant par les catégories de population prioritaires a expliqué François Fillon.
