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Les élus de l’AMF et de l’AFCCRE demandent le maintien d’une politique de cohésion européenne en adéquation avec les besoins des territoires

Alors que nous sommes à mi-parcours de la programmation actuelle (2014-2020), les réflexions ont déjà commencé sur la politique de cohésion européenne post 2020. A l’occasion du séminaire commun AMF-AFCCRE, mardi 28 février, à l’AMF, en présence d’une centaine de participants, et devant les représentants de la Commission européenne et du CGET, les élus ont clairement réaffirmé leur volonté de participer au débat afin de maintenir une politique de cohésion qui, selon eux fait partie de l’ « ADN de l’Union européenne ».

On peut regretter le retard pris pour la programmation des 28 milliards d’euros octroyés à la France pour la période 2014-2020 au titre des fonds européens structurels et d’investissement (FESI) que sont le FEDER, le FSE, le FEADER et le FEAMP[1], d’autant que ce retard inquiète pour l’avenir de la politique de cohésion qui, elle-même, pose aujourd’hui question à Bruxelles tant sur « son utilité, son identité et ses moyens » pour l’après 2020.

Le président de la commission Europe de l’AMF, Christophe Rouillon (maire de Coulaines-72), Pierre Jarlier (maire de Saint-Flour-15) et président de la commission Cohésion territoriale de l’AFCCRE, Jacques Blanc, (maire de La Canourgue-48 et rapporteur de la Commission Europe de l’AMF), Michael Quernez, (Vice-président du département du Finistère et maire de Quimperlé-29), Valérie Létard, vice-présidente de la région Hauts de France, Marc Joulaud, député européen (et maire de Sablé-sur-Sarthe-72) se sont donc engagés pour défendre cette politique notamment en insistant sur:

  • L’importance de conserver la couverture de tous les territoires européens : pour garder son sens et son utilité il faut s’assurer que toutes les régions pourront continuer à bénéficier de cette politique.
  • Les objectifs de la politique de cohésion, qui devraient davantage prendre en compte les besoins territoriaux (leurs fragilités mais aussi leurs projets).
  • L’aspect territorial de cette politique qui ne pourra être remplacé par aucun instrument financier.
  • La simplification, demandée depuis de très nombreuses années et qui se fait toujours attendre.
  • Le besoin d’une plus grande communication sur le cofinancement apporté par l’Europe aux projets dans nos terrioires (pour une meilleure prise de conscience et une meilleure compréhension par les citoyens).

Les négociations pour définir la prochaine politique de cohésion post 2020 qui ont d’ores et déjà commencé et continueront tout au long de l’année 2017 seront à suivre avec la préparation du cadre financier pluriannuel et les questions des ressources propres de l’UE ou encore l’impact du Brexit sur le budget.

Les élus de l’AMF et de l’AFCCRE, demandent le maintien de la politique de cohésion tout en rappelant leur attachement à la politique agricole commune à laquelle elle ne doit pas être opposée.


[1] FEDER : fonds européen pour le développement régional ; FSE : fonds social européen ; FEADER : fonds européen agricole et de développement rural ; FEAMP : fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche

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