Cette neuvième publication de Territoires et Finances, fruit du partenariat entre La Banque Postale, l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, et la Banque des Territoires, regroupe neuf fiches : sept consacrées aux communes en fonction de leur strate démographique, une aux groupements à fiscalité propre, et une aux communes nouvelles.
Les budgets sont analysés à travers quatre principaux thèmes : les dépenses, les recettes, le financement des investissements ainsi que des éléments sur la dette et la trésorerie. Une dernière partie est consacrée cette année aux conséquences de la crise inflationniste avec l’analyse de la structure des charges à caractère général.
Ce document décrit les spécificités propres à chaque strate démographique. Ainsi, le niveau des dépenses en euros par habitant (hors remboursements de dette) augmente avec la taille de la commune (de 1 005 euros pour les communes entre 500 à 2 000 habitants jusqu’à 1 781 euros pour la strate 30 000 - 100 000 habitants). Les strates aux opposés ont des niveaux de dépenses légèrement différents, avec 1 083 euros pour la strate la plus petite (- 500 habitants) et 1 520 euros de dépenses par habitant pour la plus grande (+ 100 000 habitants). Les différences observées se retrouvent au niveau des recettes, avec une structure qui peut sensiblement varier en fonction de l’appartenance intercommunale, du fait de reversements fiscaux plus ou moins importants. Le niveau de la dette et de la trésorerie est également révélateur des différences inhérentes aux strates de population. Ainsi, alors que le ratio de l’encours de dette rapporté à la population augmente avec la taille de la commune, celui de la trésorerie en jours de dépenses, à l’inverse, diminue.
Alors que la parution précédente, dans sa dernière partie, mettait en exergue la baisse marquée des recettes de prestations de service liée à la crise sanitaire, ce numéro met l’accent sur les dépenses en première ligne face à la crise inflationniste. Pour chaque strate démographique sont décomposées les charges à caractère général, et au sein de ces dernières, les achats de matières et fournitures qui contiennent notamment les dépenses énergétiques (électricité, gaz, chauffage urbain, combustibles et carburants). Le poids, non négligeable, de ces dépenses dans les achats varie de 45 % pour les communes de plus de 100 000 habitants à 52 % pour la strate 500-2 000 habitants. Ces éléments permettent d’appréhender les conséquences sur les budgets locaux de la très forte hausse des prix (principalement de l’énergie, mais également en matière de construction ou de produits alimentaires) observée ces derniers mois.
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