La commune constitue le repère psycho-affectif des citoyens, encore plus fort en période de crise. Cette proximité explique l'unanimité des élus comme des candidats à la présidentielle en faveur de la commune, estime Géraldine Chavrier, professeure des universités en droit public à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et avocate. Les propositions exprimées, durant la campagne électorale, par Territoires unis et chaque association d'élus, traduisent, selon elle, une maturité juridique des collectivités. L'objectif serait à présent de mettre fin à la décentralisation de gestion et de modifier son mode de fonctionnement. Défendant la nécessité d'une nouvelle réforme, elle plaide pour réviser les notions constitutionnelles de libre administration et d'autonomie financière. Par ailleurs, l'universitaire juge « assez innovante » la loi « 3DS » qui concrétise le principe de différenciation et contient des outils en faveur de la subsidiarité ascendante.
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