Interrogés en mars dernier, 42 % des maires se disent prêts à se représenter en mars prochain, 30 % sont indécis et 28 % indiquent qu'ils renoncent, selon les résultats d'une enquête présentée le 8 avril. Des chiffres relativement stables par rapport aux intentions manifestées par les élus sortants en 2019, qui ne révèlent pas une crise de l'engagement, selon le CEVIPOF. « Il n'y a pas de crise des vocations des maires » : telle est la conclusion de Martial Foucault, chercheur au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), à l'occasion de la présentation, le 8 avril, des résultats de l'enquête sur les intentions des maires sortants de se représenter aux prochaines élections municipales de 2026. Le Centre a mené cette enquête, en partenariat notamment avec l'AMF*, auprès de 34 690 maires, entre le 3 et le 31 mars, et 5 266 d'entre eux ont répondu. Le taux de réengagement en 2026 est «conforme aux mandats précédents », note le CEVIPOF : «quelque 42 % des maires se déclarent prêts à se représenter » dans moins d'un an, ils étaient «48 % à cinq mois du scrutin » de 2020, souligne le Centre, en estimant que «la vitalité de la démocratie municipale n'est pas entamée malgré les difficultés rencontrées au cours du mandat actuel ». A l'opposé, «28 % des maires sont fermement décidés à ne pas se représenter en 2026 », une proportion égale à celle observée lors de la précédente enquête menée en 2019. Enfin, «30 % » des répondants sont «indécis » contre «23 % en octobre 2019 ». Extrait de l'article de Maires de France.
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