 | |
Les femmes restent minoritaires dans les assemblées communales et surtout intercommunales. Les associations d'élus réclament de nouvelles mesures pour faire progresser la parité. La parité, un pari gagné ? Pas encore. Depuis vingt ans, les lois sur la parité ont incontestablement fait progresser la proportion des femmes élues dans le paysage politique local. À la suite de la révision constitutionnelle de 2008, le 1er article de la Constitution stipule que la loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives. La mise en place de scrutins de listes paritaires aux élections communales (dans les communes de plus de 1 000 habitants), départementales et régionales a significativement amélioré la mixité des assemblées. En 1989, seulement 17,2 % des conseillers municipaux et 5,5 % des maires étaient des femmes alors qu'après les dernières élections de 2020, la proportion de femmes élues a quadruplé : selon une étude de la DGCL (BIS, n° 145), elles représentent désormais 42,4 % des conseillers municipaux et 19,8 % des maires (16 % en 2014 et 13,8 % en 2008). Aujourd'hui, 6 858 femmes sont maires (1 000 communes supplémentaires sont dirigées par une femme par rapport à 2014) et une douzaine de femmes sont maires de villes de plus de 100 000 habitants.
|