Le troisième plan national de prévention de la radicalisation (PNPR) a été rendu public, le 23 février dernier, par le Premier ministre (lire p. 18).
Ce document conditionne son succès à « la mobilisation et la coordination entre acteurs de l’État, collectivités territoriales et société civile ».
En effet, depuis 2014, l’État sollicite de manière croissante l’implication des collectivités locales en matière de prévention de la radicalisation.
De fait, les mairies se trouvent « aux premières loges » en matière de délinquance et de communautarisme, car en contact direct avec les territoires, les individus et les groupes potentiellement concernés.
Elles incarnent même les « premiers guichets républicains », comme l’indiquent Jean-Marie Bockel et Luc Carvounas, auteurs d’un rapport sur les collectivités territoriales et la prévention de la radicalisation, présenté au Sénat en mars 2017.
Retrouvez l'article de Maires de France de mai 2018.
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