L'AMF publie la synthèse des résultats d'une enquête menée à partir du mois de mars 2017 auprès de son groupe de travail Petite enfance. Ces derniers confirment les difficultés financières pesant sur les gestionnaires d’Etablissements d’Accueil du Jeune Enfant que l’AMF dénonce régulièrement, auprès du Ministère de la famille et de la CNAF. En effet, 65% des communes répondantes considèrent que la facturation à l’heure, imposée par la CNAF en contrepartie du versement de la prestation de service unique, est incompatible avec les exigences de qualité auxquelles doivent répondre les établissements d’accueil de la petite enfance et demandent le retour aux créneaux horaires.
Cette tarification à l’heure a également de lourdes conséquences sur le fonctionnement des établissements : 54% des communes révèlent avoir été contraintes de réduire leur amplitude horaire d’ouverture pour se rapprocher des taux de facturation demandés par la CNAF.
Les résultats de cette enquête révèlent que de façon générale, les élus demandent davantage d’information et de transparence sur les règles de cofinancements de la CNAF.
Les conclusions du groupe de travail CNAF/DGCS, auquel sont associés l’ensemble des gestionnaires de la petite enfance, dont l’AMF, devraient être connues avant l’été. Ce groupe de travail s’inscrit pleinement dans la phase de bilan de la Convention d’objectifs et de gestion de la branche famille 2013/2017 et viendra alimenter les travaux préparatoires de la future COG.
Principaux enseignements et propositions :
Les élus sont favorables à une simplification et à une fusion (avec une attention particulière pour le CEJ qui ne s’adresse pas au même public) des principaux co-financements de la CNAF. Ils sont demandeurs de plus d’information et de transparence sur les règles de co-financements de la CNAF. Des réunions d’informations pourraient être assurées par les CAF, pour les collectivités en faisant la demande, par exemple à l’échelle des intercommunalités. Les élus locaux attendent également de la CNAF qu’elle maintienne ses niveaux de financement pour les établissements existants et font les propositions suivantes :
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