Le 16 juin 2004, à Genève (Suisse) Genève a accueilli cette année l’Assemblée générale de la Mission Opérationnelle Transfrontalière, dont elle est adhérente depuis 2001.
Lors des débats, le chargé de mission Europe et International de l’AMF, Michael Keller, a insisté sur l’intérêt croissant que celle-ci porte à l’implication des communes en matière de coopération transfrontalière.
A titre d’exemple, il a été rappelé que l’AMF a organisé en 2003 à Bruxelles une première rencontre entre l’Association des maires des Alpes-Maritimes et des maires frontaliers italiens dans le but d’instaurer un échange plus régulier et organisé entre élus transfrontaliers. Dans le prolongement de cette rencontre, l’Association des maires des Alpes-Maritimes et une trentaine de maires italiens se sont réunis pour débattre du rôle des communes en France et en Italie et pour envisager les pistes à exploiter dans l’avenir. Cet exemple montre clairement que de plus en plus d’acteurs locaux s’impliquent dans ce type de coopération, sous l’impulsion, notamment, de la construction européenne, mais aussi parce qu’elle apparaît comme un élément quasi naturel de leur gestion locale.
Dans ce cadre, le président Daniel Hoeffel a soutenu l’amendement sur la création du district européen dans le projet de loi sur les responsabilités locales. Par ailleurs, dans son avis sur l’avenir de la politique européenne de cohésion après 2006, l’AMF a exprimé son soutien à la création d’un instrument communautaire de coopération transfrontalière auquel les collectivités partenaires pourraient confier la gestion administrative et financière des projets qu’elles ont lancés en commun. Enfin, l’étude de la MOT sur l’intercommunalité transfrontalière à laquelle participe l’AMF constitue un élément utile, susceptible de dynamiser cette forme de coopération.
