En place depuis deux ans, le dispositif « Territoires d’industrie » fonctionne bien avec 148 territoires retenus, 1600 projets remontés du terrain et 500 intercommunalités investies. Objectif : apporter un accompagnement spécifique et renforcé, piloté par les régions en lien avec les intercommunalités, afin de redynamiser l’industrie et de réduire les fractures territoriales. Le plan de relance veut capitaliser sur ce levier anti-crise avec la mise en place d’un nouveau fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires, doté de 400 millions d’euros d’ici 2022. Le succès a été rapide avec déjà 253 projets retenus pour un investissement de 1,4 milliard d'euros et la création attendue de plus de 5000 emplois.
Un binôme élu local-industriel
Lancé fin 2018 par le gouvernement, le programme « Territoires d’industrie » vise à donner une nouvelle impulsion à ces territoires souvent en difficulté, villes moyennes et territoires ruraux pour la plupart. La gouvernance s’appuie sur un binôme élu local-industriel avec un pilotage assuré par les régions. Dans une logique de reconquête industrielle, l’État soutient leurs projets avec une enveloppe de 1,36 milliard d’euros. Cette somme est issue principalement du plan d’investissement dans les compétences (PIC), du programme d’investissements d’avenir (PIA) et des opérateurs nationaux, dont la Banque des territoires.
Fonds d’accélération des investissements industriels
Deux ans plus tard, les résultats sont au rendez-vous : 148 Territoires d’industrie (intercommunalités, groupes d’intercommunalités ou groupes de communes) et 1600 projets remontés du terrain. Au total, plus de 500 intercommunalités sont investies. Pour soutenir davantage ce dispositif anti-crise, le plan de relance a créé un Fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires, doté de 400 millions d’euros d’ici 2022 à l’échelle nationale. Copiloté par l’Etat et les régions, il vise à financer les projets industriels individuels ou collectifs (créations et extensions de sites, modernisation, nouveaux équipements, etc.) les plus structurants et à fort impact territorial.
« Un catalyseur de la relance »
« La reconquête industrielle est une priorité partagée par l’État et les collectivités. Territoires d’industrie nous a donné un temps d’avance. Le plan France Relance doit accélérer cette dynamique. Les Territoires d’industrie sont un catalyseur de la relance », a affirmé Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, lors de la 3ème assemblée générale du programme, qui s’est tenue courant décembre. Le gouvernement veut poursuivre et amplifier la méthode partenariale du programme (collectivités, entreprises, services de l’Etat…) qui fonctionne bien et l’étendre aux futurs CRTE (contrats de relance et de transition écologique).
69% des projets retenus dans des territoires fragiles
A peine quatre mois après son lancement, les résultats ont été rapidement au rendez-vous avec 253 projets validés (sur 620 pré-identifiés). Ils représentent 1,4 milliard d’euros d’investissements industriels, 142,7 millions d’euros d’aides publiques pour ces projets (sur l’enveloppe de 400 millions) et plus de 5000 créations d’emplois. 69% des projets retenus se situent dans des territoires fragiles : quartiers prioritaires de la politique de la ville, zones de revitalisation rurale, zones d’aide à finalité régionale, villes et intercommunalités du programme Action cœur de ville.
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