La rencontre a été ouverte par Rollon Mouchel-Blaisot, directeur général de l'AMF, qui a rappelé le rôle primordial qu'ont joué les associations d'élus, dont l'AMF, lors de la concertation sur les projets de décrets. Les enjeux financiers de ce "verdissement" des flottes de véhicules de transports publics ne peuvent être réalisables que si les nouvelles normes peuvent être également atteintes par la filière industrielle, a-t-il souligné.
Publiés en janvier dernier, les décrets d’application viennent ainsi définir les modalités de renouvellement ainsi que les types de motorisation acceptés ; se déclinant en fonction du territoire et de sa densité (avec un seuil fixé pour les agglomérations à 250 000 hab.). Lors de la rencontre, les principales dispositions notamment sur les enjeux en terme de qualité de l'air ont été abordées.
Les débats ont ensuite portés sur la présentation d'une étude comparative des différents types de motorisation : électrique, hybride, diésel euro VI et biocarburants. Au terme de cette présentation, intervenants comme participants ont largement évoqué les différentes stratégies possibles pour être prêts en 2020 puis 2025. Pour beaucoup, les choix que vont devoir faire les autorités organisatrices pour le renouvellement des flottes reposera sur les contextes financiers, sur les choix locaux en matière environnementale (pollution, etc.), mais aussi sur les évolutions et améliorations attendues de la part de la filière automobile.
La reproduction partielle ou totale, par toute personne physique ou morale et sur tout support, des documents et informations mis en ligne sur ce site sans autorisation préalable de l'AMF et mention de leur origine, leur date et leur(s) auteur(s) est strictement interdite et sera susceptible de faire l'objet de poursuites.