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Élection présidentielle : la sécurité au coeur de l’organisation du scrutin

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Avec l’attentat déjoué hier par les services de police et de renseignement, le risque terroriste est revenu en force dans cette fin de campagne électorale. Dimanche dernier, déjà, le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, avait dévoilé le dispositif de sécurité prévu par le gouvernement.
« La menace est permanente et de haut niveau » : c’est ce qu’expliquait le ministre de l’Intérieur dans une interview au Journal du dimanche. Les événements survenus hier, avec l’arrestation de deux présumés terroristes qui, selon le procureur de Paris, préparaient un attentat « imminent », n’ont pas démenti le ministre de l’Intérieur. Il est vrai que dimanche, au moment où a été publiée cette interview, les services de renseignements étaient déjà à la recherche de ces deux hommes, et les principaux candidats avaient été informés d’un risque réel d’attentat, par exemple lors d’un meeting. François Fillon, que les services estimaient particulièrement en danger, a même été invité à porter un gilet pare-balles pendant ses meetings, ce qui en dit long sur l’ambiance de menace qui pèse sur ce scrutin.

Il y aura dimanche 67 000 bureaux de vote ouverts sur l’ensemble du territoire, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, qui représentent autant de lieux potentiellement dangereux. Mattias Fekl, sans entrer dans les détails, a donné quelques chiffres dimanche : 50 000 policiers et gendarmes seront « mobilisés » pour sécuriser les lieux de vote, plus les 7 000 soldats du dispositif Sentinelle. Et le ministre a annoncé avoir « adressé une circulaire à l’ensemble des préfectures tant sur les mesures de prévention à prendre que sur les éventuelles interventions en cas de difficultés ».

Un certain nombre de mesures peuvent en effet être imaginées pour aider à la sécurisation des bureaux de vote, telles que la mise en place d'une chaîne d’alerte, la réalisation d'une inspection visuelle des sacs à l’entrée des bureaux de vote, etc. On imagine que les maires – qui, rappelons-le, ont l’obligation légale d’organiser les bureaux de vote et sont donc les premiers intéressés – seront rapidement informés de ces « mesures » par les préfets.
 
Franck Lemarc

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Référence : BW24498
Date : 19 Avr 2017
Auteur : Franck Lemarc


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