Ce plan, divisé en 3 axes, propose des dispositifs et des outils (de la formation à l’insertion professionnelle) pour permettre une réponse adaptée à chaque situation rencontrée, allant de la formation à l’insertion professionnelle. Il est doté d’une enveloppe de 6,5 milliards d’euros et se décline dans les territoires.
Il contient des dispositifs spécifiques aux entreprises. Ceux-ci doivent permettre la revitalisation économique des territoires et de ce fait, avoir un impact positif pour les communes et les EPCI.
Cette note ne récapitule que les dispositifs intéressant directement ou indirectement les communes et les EPCI.
Le plan a fait l’objet d’une circulaire adressée aux préfets et aux recteurs le 18 septembre dernier.
Elle précise le déploiement des mesures insaturées au niveau régional et territorial à compter du mois d’octobre et plus particulièrement la création, au niveau régional, d’une instance de pilotage (qui peut être existante comme le CREFOP, la Conférence Sociale des territoires...).
Cette instance, qui associe les partenaires sociaux et l’ensemble des acteurs pouvant être mobilisés (collectivités, missions locales…), doit permettre d’identifier les secteurs, les filières et les métiers prioritaires sur le territoire régional et piloter le déploiement des mesures, en s’appuyant sur la mobilisation des acteurs du service public de l’emploi.
Il est désigné un référent au sein des DIRECCTE/DJECCTE chargées de relayer la vision d’ensemble et transversale du plan.
Les préfets de région coordonnent l’établissement des objectifs territoriaux partagés. Le diagnostic de ces objectifs associe l’ensemble des parties prenantes. Pour 2021, les objectifs territoriaux doivent être construits pour la fin de l’année 2020.
Enfin, il est instauré, en 2021, un mécanisme de fongibilité des crédits (à la main du préfet de région) entre les contrats aidés et les mesures d’accompagnement vers l’emploi, afin de les adapter aux spécificités des territoires et plus particulièrement aux bassins d’emploi.
