L'hebdo de l'actualité de l'AMF, est aujourd'hui diffusé à près de 45 000 abonnés, chaque jeudi. Il valorise les services, les actions et les positions de l'AMF, et mentionne les principaux rendez-vous intéressants les élus et leurs services (colloques, journées d'études).
L'Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité organise une journée de réflexion et d'échanges sur le thème « Municipales dans un an, s’engager maintenant ». Cette Rencontre aura lieu le 1er avril 2025 à Paris de 10h à 17h. Elle marque le lancement d'une campagne visant à encourager l'engagement des citoyens dans la vie de leur commune, à un an des élections municipales de 2026. Cette journée réunira analystes politiques, experts juridiques et élus locaux pour dresser un état de l’opinion et des attentes de nos concitoyens dans leur rapport à la gestion et à la politique locales. Quelles priorités pour le prochain mandat municipal ? Comment mobiliser les citoyens ? L'objectif est de susciter l'engagement des citoyens dans la vie municipale, comme électeurs et possibles futurs conseillers municipaux, en mettant en lumière les défis et les opportunités auxquels communes et intercommunalités auront à faire face.
Ce 13 mars, les associations d’élus du bloc communal (Association des maires Ville & Banlieue de France, Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, Association des maires d’Ile-de-France, France urbaine, Association des petites villes de France, Villes de France, Intercommunalités de France) se réunissent à Épinay-sous-Sénart à l’occasion de la première mobilisation nationale : « Les villes, les quartiers, cœurs de la République ». Cette mobilisation est une expression forte de la part des élus locaux qui, las d’attendre une prochaine réunion interministérielle, prennent la main pour organiser un temps de mobilisation collective en faveur des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Après le Conseil interministériel des villes de Chanteloup-les-Vignes en octobre 2023, particulièrement décevant en matière d’annonces et de réalisations, les associations d’élus restent toujours dans l’attente du Plan Banlieue promis par le Président de la République.
C'est une demande récurrente des maires : réduire l'écart, actuellement de presque trois ans, entre la date de référence et la publication des résultats du recensement. Le Conseil national de l'information statistique a donné son accord à cette évolution. Les chiffres officiels de population publiés fin décembre 2024 par l’Insee décrivent la situation de l’année 2022. Ce décalage de deux ans est, tous les maires le savent, problématique, en particulier dans les communes dont la croissance de population est forte. En effet, ce sont ces chiffres qui permettent de calculer la dotation globale de fonctionnement (DGF) à laquelle une commune a droit. Si la population a fortement augmenté en deux ans, la commune peut donc se retrouver avec une DGF inférieure aux besoins réels. Extrait de l'article de Maire info du 5 mars.
Aussi bien dans les communes rurales que dans les grandes villes, les conditions d'exercice du mandat de maire ont des conséquences sur leur santé psychologique. Une situation préoccupante alors que les prochaines élections municipales se tiendront en mars 2026. « Épuisée à la tâche ». C’est une « fatigue profonde » qui a poussé la maire d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Karine Franclet, à annoncer vendredi dernier vouloir se mettre en retrait de son mandat de maire. « J’ai voulu être à 200 %. Quand vous devenez maire, vous devez maîtriser tout un tas de sujets. Moi, je ne peux pas défendre un dossier sans le maîtriser complètement » , a-t-elle détaillé dans les colonnes du Figaro, ajoutant qu’elle souhaite « briser le tabou » autour du sujet de la santé mentale des élus. Loin d’être un cas isolé, le phénomène s’accentue ces derniers mois. En décembre dernier, la maire de Périgueux (Dordogne), Delphine Labails – co-présidente de la commission éducation de l’AMF – annonçait aussi sa mise en retrait temporaire de ses fonctions de maire. Dans un communiqué, elle mettait en cause « les effets d’un épuisement professionnel conséquent, qui met en danger à la fois sa santé et son équilibre familial ». Extrait de l'article de Maire info du 25 février
La loi de finances promulguée la semaine dernière programme de ponctionner pour l’Etat 5 milliards d’euros sur les recettes locales. Cette charge pour les collectivités s’ajoute à la forte hausse des cotisations des employeurs territoriaux décidée par le gouvernement et le parlement. Aucune économie ou réforme structurelle de performance n’est proposée. Au contraire, il s’agit toujours pour le pouvoir central de faire peser sur les collectivités territoriales, dont notamment les communes et intercommunalités, toujours plus de prélèvements et de dépenses obligatoires (qui leurs seront ensuite reprochées). L’expérience des années précédentes le démontre : ces prélèvements supplémentaires ne résoudront pas le déficit public, tant que l’Etat et les comptes sociaux continueront d’augmenter leurs dépenses.
Le nouveau baromètre de la confiance politique du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) vient d'être publié. Si la confiance qu'attribuent les Français à la politique nationale atteint un niveau historiquement bas, celle portée aux élus locaux reste toujours aussi grande. Les turbulences politiques ont été nombreuses en 2024. La dissolution de l’Assemblée nationale, en juin 2024, a plongé le pays dans une grave crise politique sur fond d’inflation et de crise sociale. Les résultats donc « peu encourageants » publiés dans le nouveau baromètre de la confiance politique du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) confirment malheureusement la gravité de la situation. La défiance des Français envers la politique et ceux qui l'exercent demeure élevée, – bien plus profonde que celle de leurs voisins italiens ou allemands. Seuls 26 % des Français déclarent avoir confiance dans la politique contre 47 % en Allemagne et 39 % en Italie. Depuis 2018, avec la mobilisation des Gilets jaunes, un profond rejet des institutions nationales s’est installé progressivement mais durablement dans la perception des Français. Pourtant, ils continuent d’accorder leur confiance aux institutions politiques locales avec, en première ligne, le maire qui continue de constituer une balise dans un océan de défiance. Extrait de l'article de Maire info du 12 février.