L'hebdo de l'actualité de l'AMF, est aujourd'hui diffusé à près de 45 000 abonnés, chaque jeudi. Il valorise les services, les actions et les positions de l'AMF, et mentionne les principaux rendez-vous intéressants les élus et leurs services (colloques, journées d'études).
On connaît depuis la semaine dernière les dates précises des prochaines élections municipales, et certains autres éléments de calendrier. Cette élection sera notamment marquée par une modification majeure du mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants, soit près de 25 000 d'entre elles. Si la loi impose que le renouvellement général des conseils municipaux et communautaires ait lieu au mois de mars, il restait à en fixer la date précise. C’est chose faite, depuis le Conseil des ministres du 27 août, lors duquel le ministre de l’Intérieur a présenté le décret de convocation des électeurs pour ce scrutin. (Extrait de l'article de Maire-info du 3/09/2025)
Le Premier ministre a indiqué qu’il engagerait la responsabilité du Gouvernement devant le Parlement par un vote de confiance, à l’issue d’une déclaration de politique générale portant sur la situation des finances publiques. Cette décision soudaine, comme l’avait été la décision de dissoudre l’Assemblée nationale, ne règlera pas l’enjeu du vote du budget. Elle témoigne de l’impuissance du Premier ministre et des forces politiques à trouver une méthode de travail qui évite de mettre la France à l’arrêt. Il reviendra aux parlementaires de se prononcer sur le maintien ou non du Gouvernement. L’AMF restera pleinement mobilisée pour que les conséquences de cette décision ne fragilisent pas l’action locale, gage d’efficacité et de stabilité dans un contexte particulièrement incertain. En matière budgétaire, l’AMF a déjà fait connaître ses positions et fait des propositions (...). Extrait du communiqué de presse du 26/08/2025.
À vos agendas ! Le 107ème Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité se déroulera du 17 au 20 novembre 2025. Il débutera par la Rencontre des élus d’Outre-mer le 17 novembre, au Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux et se poursuivra du 18 au 20 novembre au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Ce Congrès mettra à l'honneur l'engagement dans la vie publique locale, thème central de nos réflexions en amont des élections municipales de mars 2026. Plus d’une quarantaine de sessions thématiques seront proposées pour échanger et partager autour des enjeux du quotidien des collectivités locales, notamment les finances locales, la ruralité, la sécurité, la gestion des risques, la culture, l'école, l’avenir de la décentralisation ou encore les enjeux du foncier. Par ailleurs, des nouveautés seront au programme, telles qu'un débat spécifiquement dédié aux élus franciliens et des formats courts de conférences, conçus pour vous apporter des informations et des conseils pratiques et opérationnels. Vous pouvez, dès maintenant, découvrir le pré-programme sur notre site internet.
À quelques mois des élections municipales, l’AMF considère qu’il est nécessaire d’apporter un nouvel élan civique pour soutenir la démocratie du quotidien. Afin que ces élections confortent les institutions démocratiques et confèrent aux élus une pleine légitimité pour agir, il faut que les citoyens s’engagent dans la vie communale. L’AMF a mené depuis plusieurs mois une série de travaux sur l’engagement. Elle a notamment organisé le 1er avril dernier une journée de travail sur le thème « Municipales dans un an, s’engager maintenant », ainsi que les premières « Assises du civisme » le 25 juin dernier. L’Association a aussi publié plusieurs études d’ampleur, pour faire un état des lieux de l’engagement local et mettre en lumière ses leviers. À l’échelle locale, il existe différentes manières de s’investir, que ce soit au sein d’un conseil municipal ou dans la vie associative. Les élus communaux et intercommunaux ont un rôle important à jouer pour montrer que l’engagement est utile et à la portée de tous. C’est pourquoi l’AMF a présenté, le 2 juillet dernier, une campagne nationale sur l’engagement, qui sera aussi relayée localement. Le prochain Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité de France sera par ailleurs un temps fort pour inciter les citoyennes et les citoyens à s’engager.
Le Premier ministre et les membres du Gouvernement ont évoqué hier les mesures que l’Exécutif propose face à la situation budgétaire. L’AMF alerte depuis des années sur la situation financière du pays, notamment liée à un centralisme excessif, qui conduit l’Etat à s’occuper de tout et prélever sans cesse davantage sur les entreprises, les particuliers et les collectivités. Se contenter, comme l’a indiqué le Premier ministre, de « contenir la hausse des dépenses », sans évoquer le périmètre d’action de l’Etat et en aggravant encore les prélèvements, ne pourra suffire à redresser durablement la situation. Plusieurs mesures concernant directement les collectivités ont été évoquées qui n’obéissent à aucune logique autre que le rabot, chiffré par le ministre des Collectivités à 5.3 milliards d’euros. Les collectivités sont d’ailleurs appelées à contribuer autant que la sphère sociale, qui représente pourtant un volume de dépenses trois fois supérieur. Cet effort imposé ne saurait en aucun cas être considéré comme équitable.
Six ans après la loi d'orientation des mobilités, les promesses d'un "droit universel à la mobilité" restent lettre morte : seules 53% des intercommunalités ont opté pour la compétence AOM. Le versement mobilité (VM), conditionné à un seuil de 11 salariés, exclut la majorité des entreprises rurales, et le nouveau VM régional, plafonné à 0,15% de la masse salariale, se révèle dérisoire et, comme nous l'avions anticipé, inadapté pour développer des solutions dans les zones peu denses, tout en pénalisant les entreprises. L'AMF et Intercommunalités de France demandent la réouverture de la compétence mobilité à toutes les intercommunalités volontaires. Les résultats de l'enquête nationale confirment le bien-fondé de cette position puisque 75% des communautés de communes non AOM répondantes déclarent qu'elles saisiraient ou étudieraient sérieusement la possibilité de se saisir de cette compétence. Les associations plaident aussi pour un déplafonnement du versement mobilité au-delà de 2% dès lors que chaque AOM présente un plan de mobilité chiffré (lignes, fréquences, navettes, solutions vélo, calendrier opérationnel) au comité des partenaires et assorti d'un bilan annuel. Extrait du communiqué de presse AMF-Intercommunalités de France du 3 juillet 2025.